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LiveRamp Brussels Open: sixième titre en double pour Simon Beaupain

Pour une "première", le tournoi ITF 25.000 dollars organisé par le Royal Léopold Club et soutenu par BNP Paribas Fortis et Tennis Wallonie-Bruxelles,  fut une belle et ensoleillée réussite. Simon Beaupain s'est ainsi hissé en finale du double, en compagnie du Norvégien Durasovic, vainqueurs en deux sets (6-4, 6-2) de la paire allemande Sperle/Vankan. L'occasion de faire un peu mieux connaissance avec le persévérant Liégeois.
 

Q. Simon, vous avez 25 ans, vous avez été 500e mondial fin 2022, vous êtes aujourd'hui 680e, avec quatre titres 15.000 dollars au compteur, qu'est-ce qui vous motive à poursuivre une route souvent ingrate sur le circuit à ce niveau de tournoi et de classement ? 
 
S.B. La possibilité de faire ce que j'aime, ce qui me passionne, jouer au tennis, voyager, relever les défis, aller au bout du potentiel qui est le mien, voir jusqu'où je suis capable d'aller. Le jour où j'aurai le sentiment d'avoir atteint mon plafond, j'arrêterai sûrement. Et j'espère que je deviendrai coach (sourire), je ne me vois pas faire autre chose. En attendant, j'ai toujours le rêve d'atteindre au moins les qualifications de Grand Chelem, comme l'ont fait Gauthier Onclin et Raphaël Collignon avec lesquels je m'entraîne en Belgique.
 
Q. Cette semaine au Léo, votre prize money pour la victoire en double représente 750 euros, et c'était à 100 kilomètres de chez vous, on fait comment pour nouer les deux bouts quand il faut payer le voyage et le logement à l'étranger ?
 
S.B. On survit, c'est la débrouille, à moindre frais. A Bruxelles, par exemple, j'ai été hébergé par des cousins, cela ne m'a rien coûté. Je joue quelques tournois nationaux, quelques matches d'interclubs, et parfois ce n'est pas assez. Je gagnerais sûrement plus d'argent en alignant les tournois Messieurs 1 en Belgique, mais ce n'est pas mon but. J'aime bien jouer le double, le titre conquis ce samedi est mon sixième, le deuxième en 25.000 dollars. En 15.000, le prize money est plus limité encore, un peu moins de 500 dollars quand on gagne le tournoi, mais cela m'aide pour couvrir les frais sur place.
 
Q. Les parents viennent donc à la rescousse quand il le faut ?
 
R. Ils me soutiennent, bien sûr. Mais nous ne sommes pas riches non plus. On est six enfants à la maison, chacun est aidé d'une manière ou d'une autre, j'essaie donc au maximum de m'en sortir seul, avec l'un ou l'autre sponsor utile. Je peux surtout m'entraîner à la fédé et bénéficier du coaching du team de Steve Darcis quand je suis sur les mêmes tournois qu'Emilien, Raphaël ou Gauthier. Sportivement, c'est très précieux. Je peux également m'appuyer sur la structure Hope and Spirit qui m'accompagne fidèlement depuis plusieurs années. L'un dans l'autre, je m'en sors, même si c'est limite.
 

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