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Jacques Brel: « Il pleut, c’est pas ma faute à moi »

Le climat des derniers jours, des dernières semaines, des derniers mois est tel que, parfois, certains ou certaines perdent le contrôle lors, par exemple, des interclubs Ethias. Et pourtant, la pluie, comme chantait le Grand Jacques, c'est la faute à personne.

On les attend pendant des mois.
Plus les jours avancent, plus on sent le stress monter.
La veille du premier jour, on scrute le ciel, on se plonge sur les applications météo.
Diantre, on en rêve depuis des lustres de ces interclubs Ethias. On a envie de bien faire, de bien jouer, de bien s’amuser aussi et surtout.
Le jour J arrive.
Il pleut.
« C’est pas ma faute à moi »
On bougonne un peu, mais bon, c’est le premier et cela va certainement aller mieux.
Une semaine se passe.
On scrute le ciel.
Le jour J+1 arrive.
Il pleut.
« C’est pas ma faute à moi »
L’enthousiasme du début laisse sa place à la frustration.
Mais bon, cela ne peut que s’améliorer.
Le jour J+2 survient.
Il pleut.
« C’est pas ma faute à moi »
Ce n’est plus de l’enthousiasme, ce n’est plus de la frustration, c’est de l’amertume.
Oui, mais.
Il pleut.
« C’est pas ma faute à moi, chantait Jacques Brel. »
On ajoutera, nous, que s’il pleut, ce n’est pas la faute du responsable interclubs, ni du responsable de club, ni du capitaine adverse.
Il pleut.
En fait, c’est la faute à personne.
C’est comme cela. Plus de 150 jours de pluie en huit mois.
C’est ainsi, c’est ennuyeux (pour reste poli), mais personne ne peut rien y faire.
Chacun à son niveau, est au contraire confronté à ce climat de ….
Et nous devons tous, autant que nous sommes, quel que soit notre rôle, rester courtois, passionnés, solidaires.
Vous êtes joueur ou joueuse et vous en avez marre d’attendre et de rentrer chez vous en pleine nuit ?
C’est normal, mais c’est comme cela, le responsable interclubs n’y peut rien, ni vos adversaires ;
Vous êtes responsable interclubs et vous en avez marre de jongler avec les couverts ?
C’est normal, mais c’est comme cela. Les joueurs n’y peuvent rien, ni les capitaines.
Vous êtes responsable de club et vous en avez marre de devoir gérer l’impossible ?
C’est normal, mais c’est comme cela. Personne n’y peut rien, ni les joueurs, ni les capitaines, ni les responsables interclubs.
La pluie et les interclubs, en réalité, c’est un peu une histoire d’amour.
Les plus anciens se souviennent ainsi qu’avant internet et les gsm, de diaboliques parties de belote ou de whist se jouaient pendant des heures alors que la pluie ricochait sur les vitres du club-house. On riait, on râlait (on buvait aussi un peu).
Aujourd’hui, quand l’attente se fait longue, on peut surfer, regarder la télé, scruter le ciel.
Râler, un peu. Rire aussi (et boire un coup, parfois).
Oui, ces interclubs sont pourris, mais la pilule passera mieux si chacun d’entre nous fait sa part de travail.
Comme, par exemple, pour les joueurs et joueuses​​
-             Arriver à l’heure prévue par le règlement régional (oui oui, l’heure de rendez-vous est bien un quart d’heure avant l’heure de début de la rencontre ;-)
-             Arriver en nombre suffisant que pour pouvoir gagner la rencontre (oui oui, c’est obligatoire ;-)
-             Respecter les décisions du responsable interclubs (oui oui, parfois il est énervant, mais il fait son job)
-             Respecter aussi les arbitres s’il y en a un sur la chaise (oui, bien sûr, il fait parfois des erreurs, mais vous aussi, non ?)
-             Respecter votre adversaire (même s’il vous a battu et que son jeu, comment dire ?, est tout sauf académique ;-)
 
Comme par exemple, pour les capitaines :
-             Remplir les documents à l’avance et correctement (ben oui, c’est parfois ennuyant, mais bon, vous êtes capitaine. Ah oui, il faut aussi remplir et échanger les feuilles avant les doubles ;-),
-             S’assurer que les matches commencent à l’heure (non, non, il n’y a pas 30 minutes d’échauffement ;-)
-             Echanger avec le capitaine de l’autre équipe afin de trouver une nouvelle date si la rencontre n’a pas eu lieu dans son entièreté (et oui, il faudra jongler avec les impératifs familiaux et professionnels, c’est comme cela ;-)
 
Comme par exemple, pour les responsables interclubs
-             Comprendre la frustration des joueurs, joueuses et capitaines
-             Communiquer le plus possible avec les capitaines afin qu’ils sachent à quoi s’en tenir et informer leurs joueurs ou joueuses
 
Comme par exemple, pour les responsables de club
-             Mettre la télévision sur un événement tennistique (c’est bientôt Roland Garros, s’il ne pleut pas)
-             Proposer des jeux d’antan (421, cartes, autres)
-             Garder le sourire
 
Bons interclubs Ethias à tous et, comme disait une collègue : « que chacun mette de l’eau dans son vin… »
« Euh, dis, Fred, t’en as pas marre de l’eau. »
« Il pleut, c’est pas ma faute à moi, les carreaux de l’usine … »

 
Ecouter la chanson complète de Jacques Brel.
 

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